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La disparition d’un proche ou d’un conjoint amène tristesse, désolation, désarroi et parfois des troubles dans une famille. En cas de séparation soudaine, le législateur a établi un ensemble de règles qui doit être appliqué après la mort d’un individu pour garantir à tous la réussite des obsèques.
Les démarches administratives
Aussi douloureux que ce soit, il y a des démarches obsèques à réaliser avant toute reprise normale des activités familiales et professionnelles, en cas de décès. En amont, il est nécessaire de faire établir un certificat de décès. Ce document légal est délivré par un médecin (quelque soit le lieu de décès) grâce auquel le corps est acheminé vers les pompes funèbres. Apres avoir fait constater le décès, le conjoint survivant, les héritiers, les pompes funèbres ou un proche du défunt disposent d’un délai de 24 heures pour déclarer le décès au niveau de la mairie. Travaillant en chaine, l’autorité municipale saisie, établit un acte de décès, lequel est retransmit à l’Insee qui est tenu d’informer toutes les caisses du défunt.
Les démarches financières
D’après la règlementation en vigueur, les obsèques, contrairement à ceux survenus à l’étranger qui interviennent 6 jours après l’arrivée du corps en France, doivent intervenir 6 jours après le décès d’un individu qu’il ait été sous soins médicaux ou non. Généralement les proches du disparu peuvent obtenir un financement pour assurer les obsèques. Pour ce faire, ils doivent vérifier si le défunt ne disposait pas d’un capital décès ou de toute assurance pouvant servir à cette fin.
En effet, Il est conseillé de faire le point sur les états financiers du défunt. Pour cela, la famille doit faire parvenir à l’employeur, aux différentes caisses et organismes financiers auquels il était affilié, le centre des impôts, les organismes sociaux… un extrait de l’acte de décès. Après toutes ces étapes, on peut passer à l’inhumation dans un cimetière ou à l’incinération du corps.